
Après une longue attente (4 ans d’espérance), le maître de la moisson a bien voulu tourner son regard plein de miséricorde et de tendresse vers notre famille religieuse, en y envoyant des ouvriers pour sa moisson d’amour.
C’est ainsi que ce 29 août 2018, trois nouvelles sœurs se sont engagées dans la congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Enfance. Elles répondent aux noms de sœur Alice Yanogo, sœur Odette Simporé, toutes deux venant de la paroisse Saint Michel Archange de Tanghin Dassouri et de sœur Marie Soulama de la paroisse notre Dame du Perpétuel Secours de Niangoloko.
Les textes liturgiques proposés par les jeunes professes en Jean 1, 35-51 nous révèlent la joie de la rencontre du Christ et le désir profond de demeurer avec Lui. « Que cherchez-vous ? » « Maître où demeures-tu ? ». Nos trois jeunes sœurs ont cherché le Christ, l’ont trouvé et veulent demeurer avec Lui. C’est là le sens de notre vie religieuse : être avec le Christ. Que Dieu leur donne toujours cette grâce.
La réponse des sœurs a été comme celle des disciples de Jean : « Où demeures-tu ? » Nous voulons demeurer avec toi. Ainsi, partant de l’actualité où la vie religieuse n’a plus de valeur, le président de la célébration a su expliquer les exigences des trois conseils Évangéliques auxquels nos jeunes sœurs s’engagent. « Les personnes consacrées doivent savoir proclamer, par leur vie et par leurs paroles la beauté de la pauvreté, de la chasteté du cœur qui rend LIBRE pour le service des frères et celle de l’obéissance qui rend durables les fruits de la charité ».
Demeurer avec le Christ, c’est donc vivre les sentiments du Christ,

rayonner la vie et la joie du Christ. « Partout où il y a les consacrés, il y a de la joie. C’est la joie de la fraîcheur, c’est la joie de suivre Jésus, la joie que nous donne le Saint-Esprit, pas la joie du monde. Alors la beauté de la vie religieuse c’est la joie ». La JOIE nous affirme le pape.
À la fin de cette célébration riche en enseignement sur la vie religieuse, nous avons laissé nos cœurs s’exclamer de joie par les pas de danse à l’action de grâce.
Après 64 ans de présence des Petites Sœurs de la Sainte Enfance au Burkina Faso, Marie est la première fille de Niangoloko à s’engager dans notre congrégation. Il y a de quoi rendre grâce à Dieu par la belle danse des gouins, car il fait toutes choses belles en son temps !
Que l’offrande de notre vie à Dieu trouve toujours grâce devant lui. Qu’il nous bénisse et nous fasse croître en nombre et en sainteté pour sa plus grande gloire et pour le salut de nos frères et sœurs.
VIVE LA SAINTE ENFANCE !
Sr Monique SAMPEBRE