En cette année scolaire 2018-2019 le Centre d’Eveil et d’Education préscolaire Etienne BEDOIN a accueilli 32 enfants en petite section et 57 en moyenne section. Des semaines avant, les sœurs, les ouvriers et les monitrices se sont activés pour que la rentrée scolaire se fasse dans les meilleures conditions. Pendant ce temps, les parents défilaient pour assurer la place à leurs enfants dans cette magnifique école tenue par les Petites Sœurs des la Sainte Enfance.
Les premiers jours de rentrée sont très mouvementés. Les monitrices accueillent les enfants. Pour les anciens se sont les retrouvailles et la joie de revenir jouer, apprendre à lire et à écrire. Pour les nouveaux c’est la découverte, certains sont curieux et font le tour des différents jeux, d’autres, par contre, sont anxieux, pleurent ou cherchent à retourner à la maison. Les monitrices usent de savoir- faire pour les retenir et les occuper utilement.
Une nouveauté de cette année : en plus de la petite et moyenne section, l’école donne la possibilité aux parents d’élèves d’inscrire leurs enfants aux journées continues. C’est-à-dire que les enfants restent à l’école après les classes jusqu’à 17 h. Ils sont nourris et gardés dans de bonnes conditions jusqu’à l’arrivée de leurs parents qui apprécient cette nouveauté.
Bonne année scolaire et pastorale à tous et à toutes.
Que l’Esprit de Jésus nous devance.
Père Etienne BEDOIN, intercède pour nous.
De gauche à droite : Hélène Coulibaly – Georgette Ilboudo – Micheline Béréhadougou
Après tant de péripéties pour les unes et les autres nous voici enfin toutes réunies pour le grand départ en ce vendredi 5 octobre. Sr Malou qui a une obligation ne peut nous accompagner. Elle charge Sr Victoire de nous « donner la route[1] » en son nom. Le matin après la messe et le petit déjeuner nous chargeons la voiture pour le départ. Comme l’a souhaité Sr Malou qui est partie plus tôt dans la matinée pour Koudougou, Sr Victoire nous donne la route en son nom en nous remettant trois plantes symboliques :
La première aux fleurs blanches et parfumées pour que nous exhalions un bon parfum pour tous nos malades et tous ceux qui viendront vers nous.
La deuxième, une plante décorative pour notre maison.
Sœur Victoire offre aux sœurs une des trois plantes symboliques
La troisième, un pied d’aloès pour nous soigner et soigner nos malades, ainsi que de la citronnelle dont la tisane refera nos forces le soir au retour du travail.
Ensuite elle prend un seau d’eau qu’elle verse sur la route pour dire que nous pouvons partir en paix rassurées du soutien de toutes.
À 9 h 50 nous quittons enfin Bobo pour Zingawn en passant par Diébougou. Mais à quelques kilomètres de Bobo nous entrons dans une grosse pluie et ce, pendant une bonne partie du trajet. Du coup, nous faisons un détour par Dissin pour éviter le mauvais état de la route Diébougou-Dano.
À 13 h 55 arrivée à Zingawn, enfin ! L’Abbé Baudouin n’est pas encore arrivé mais sa famille est là qui nous ouvre les portes et va chercher « l’eau de l’étranger[2] ». Nos voisins les Piaristes[3] viennent aussi nous souhaiter la bienvenue. Ils sont deux le troisième étant absent. Quelque temps après l’Abbé Baudouin arrive. Nous regardons ensemble les aménagements à faire puis nous partons à Koper à deux kilomètres de là pour le repas en attendant que les autres meubles arrivent. À notre retour vers 16 heures les meubles sont là et nous procédons aux installations. Faire entrer les placards dans les chambres relève de l’acrobatie ! Nous parvenons quand même à trouver une place pour chaque meuble. L’Abbé s’en retourne à Dano et les personnes venues nous aider s’en vont aussi.
Nous faisons rapidement la cuisine pour le repas du soir : une friture de bananes plantain. Après le repas, une petite causette et chacune gagne sa chambre vers 21 h 45. Ce fut la première nuit à Zingawn.
[2] Boisson qui est souvent faite avec de la farine ou du citron
[3] Ordre religieux fondé au XVIIe siècle par St. Joseph de Calasanz (1557-1648) et dédié à évangéliser à travers l’éducation des enfants de préférence pauvres.
Après une longue attente (4 ans d’espérance), le maître de la moisson a bien voulu tourner son regard plein de miséricorde et de tendresse vers notre famille religieuse, en y envoyant des ouvriers pour sa moisson d’amour.
C’est ainsi que ce 29 août 2018, trois nouvelles sœurs se sont engagées dans la congrégation des Petites Sœurs de la Sainte Enfance. Elles répondent aux noms de sœur Alice Yanogo, sœur Odette Simporé, toutes deux venant de la paroisse Saint Michel Archange de Tanghin Dassouri et de sœur Marie Soulama de la paroisse notre Dame du Perpétuel Secours de Niangoloko.
Les textes liturgiques proposés par les jeunes professes en Jean 1, 35-51 nous révèlent la joie de la rencontre du Christ et le désir profond de demeurer avec Lui. « Que cherchez-vous ? » « Maître où demeures-tu ? ». Nos trois jeunes sœurs ont cherché le Christ, l’ont trouvé et veulent demeurer avec Lui. C’est là le sens de notre vie religieuse : être avec le Christ. Que Dieu leur donne toujours cette grâce.
La réponse des sœurs a été comme celle des disciples de Jean : « Où demeures-tu ? » Nous voulons demeurer avec toi. Ainsi, partant de l’actualité où la vie religieuse n’a plus de valeur, le président de la célébration a su expliquer les exigences des trois conseils Évangéliques auxquels nos jeunes sœurs s’engagent. « Les personnes consacrées doivent savoir proclamer, par leur vie et par leurs paroles la beauté de la pauvreté, de la chasteté du cœur qui rend LIBRE pour le service des frères et celle de l’obéissance qui rend durables les fruits de la charité ».
Demeurer avec le Christ, c’est donc vivre les sentiments du Christ,
De gauche à droite : Marie Soulama – Alica Yanogo – Odette Simporé
rayonner la vie et la joie du Christ. « Partout où il y a les consacrés, il y a de la joie. C’est la joie de la fraîcheur, c’est la joie de suivre Jésus, la joie que nous donne le Saint-Esprit, pas la joie du monde. Alors la beauté de la vie religieuse c’est la joie ». La JOIE nous affirme le pape.
À la fin de cette célébration riche en enseignement sur la vie religieuse, nous avons laissé nos cœurs s’exclamer de joie par les pas de danse à l’action de grâce.
Après 64 ans de présence des Petites Sœurs de la Sainte Enfance au Burkina Faso, Marie est la première fille de Niangoloko à s’engager dans notre congrégation. Il y a de quoi rendre grâce à Dieu par la belle danse des gouins, car il fait toutes choses belles en son temps !
Que l’offrande de notre vie à Dieu trouve toujours grâce devant lui. Qu’il nous bénisse et nous fasse croître en nombre et en sainteté pour sa plus grande gloire et pour le salut de nos frères et sœurs.
Le Centre d’Éveil et d’Éducation Préscolaire Etienne Bedoin a accueilli cette année 45 enfants, tous de la Petite Section, dont 29 garçons et 16 filles. Durant l’année nous avons vu une progression positive chez les enfants. Au point même que le jour où il n’y a pas cours, certains d’entre eux demandent aux parents de les amener à l’école. Ceci est source de motivation pour les éducatrices et encourageant pour les parents qui voient leurs enfants avoir déjà le goût de l’école et surtout celui d’apprendre.
Ce mercredi 13 juin, jour de la clôture de l’année, est différent du 2 octobre 2017, jour de la rentrée, premier pas à l’école.
En présence des parents, des éducateurs et amis, les enfants nous ont émerveillés par des danses modernes et traditionnelles, des chants, des poésies. La fête s’est terminée par un partage fraternel.
Pour la rentrée prochaine, nous attendons les enfants de la Petite et Moyenne Section.
Vivent les vacances ! La rentrée 2018 est prévue pour le 1er octobre.
La communauté du CEB
La Vidéo :
Le projet d’aménagement de l’aire de jeux a été financé par Missio Allemagne. Missio, qui est une branche des Œuvres Pontificales Missionnaire, assure un service de communion entre notre Église et les Églises d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et d’Océanie dans une relation d’«échange et de partage». Les différents jeux ont été fabriqués localement, ce qui a fourni du travail aux entreprises qui les ont réalisés.
Stand lors de la journée portes ouvertes du 1er mai 2018
Depuis près de 13 ans, l’Association Les enfants de Bobo Dioulasso travaille en partenariat avec les Petites Sœurs de la Sainte Enfance au Burkina Faso. Parti d’un souhait d’élèves du lycée Costa de Beauregard à Chambéry en 2005 qui voulaient « venir en aide à une population défavorisée », le projet a grandi et a pris de l’ampleur. Les élèves, au départ, ont contacté la communauté des Petites Sœurs de la Sainte Enfance située à Bobo Dioulasso au Burkina Faso. Ils décident de récolter de l’argent en organisant une opération bol de riz pour aider à la scolarisation des jeunes en difficulté. Les échanges de lettres se multiplient et l’année suivante, les élèves renouvellent l’opération et créent une association loi 1901 pour pérenniser le partenariat.
Parallèlement, Sœur Thérèse invite les jeunes à venir découvrir le Burkina et sa population. A ce moment, la communauté est en cours d’acquisition d’un terrain de 7 hectares. L’idée de développer du maraîchage sur cette parcelle naît alors naturellement pour ces élèves en option horticulture.
Plantations lors du voyage de 2007
En octobre 2007 et juillet 2008, deux voyages sont organisés avec à chaque fois des contacts étroits avec des jeunes Burkinabés et des actions de plantation et de construction sur le terrain.
Mais un problème demeure, malgré plusieurs essais, il est difficile de trouver de l’eau. Un forage à forte profondeur est nécessaire. L’association multiplie les actions pour trouver des finances pour ce projet. Des opérations bols de riz, ventes d’objets burkinabés ont lieu régulièrement auxquelles les élèves participent.
Peu après cette date, la situation géopolitique devient plus difficile mais l’association continue son œuvre et participe en lien avec l’association chambérienne Hydraulique Sans Frontière à la réalisation d’un forage à 140 mètres de profondeur. L’association finance aussi l’installation d’une clôture. Avec l’eau, tout devient plus facile pour développer le maraîchage. Un jardinier : Marcel est recruté et formé par Alfred, un technicien agricole burkinabé. Les légumes poussent, les premières récoltes sont encourageantes.
Aujourd’hui, l’association poursuit son engagement en finançant le salaire de Marcel, l’achat de matériel, de semences et d’arbres comme l’anacardier.
Depuis l’ouverture de l’école, l’association permet aussi à des particuliers de faire des dons pour la scolarisation d’enfants défavorisés. Reconnue d’intérêt général, elle délivre des reçus fiscaux pour l’obtention d’une réduction d’impôts.
En France, l’association participe à mieux faire connaître le Burkina Faso et à combattre les préjugés, notamment auprès des élèves du Lycée Costa de Beauregard.
Si vous souhaitez soutenir nos actions, vous pouvez envoyer vos dons à :
Les enfants de Bobo
Lycée Costa de Beauregard
340, rue Costa de Beauregard
73000 Chambéry
Les heureuses jubilaires : Deuxième à gauche, Malou Derory supérieure générale. De gauche à droite : Marie-Jo Gache, Juliette Chazalet (50 ans). Yvonne Pataud, Jeannine Linossier, Marie Denise Poizat (60 ans) En bas : Andrée Moncorgé, Monique Desbourbes, Marie-Thérèse Pallanche (60 ans)Madeleine Journoud 70 ans de vie religieuse, qui n’a pu être là
Elles étaient neuf, tels les neuf chœurs des Anges, pour chanter leur action de grâce au Seigneur qui les a comblées ! Il a comblé leur vie de ses dons d’amour, de paix, de joie et d’espérance. Chacune lui a fait confiance et s’est donnée entièrement à travers les différentes missions confiées.
Ce 4 mai, c’est toute la Sainte Enfance de France qui se rassemble pour ce joyeux événement auquel est présente notre supérieure générale, Malou Dérory qui se trouve en France.
Le bouquet liturgique
Tout d’abord, une célébration eucharistique joyeuse et recueillie à laquelle se joignent de nombreux membres de la communauté du Chemin Neuf ; elle est présidée par un prêtre de cette communauté. À travers les symboles de la marche, chacune peut retracer le chemin qu’elle a parcouru durant 50, 60 et 70 ans de vie religieuse :
« Marche avec nous, Jésus ressuscité…Aucun soir ne pourra ravir en nous la joie…Que ta voix nous rassure… »
« Il n’est pas d’autre signe de vie que de donner l’amour, « Nous l’avons reconnu à la tombée du jour
« Alors qu’en nous se lève l’étoile du matin.
La fête se poursuit par un repas festif. Avant de nous attabler, nous bénissons encore le Seigneur pour ses bienfaits :
« Dans la clarté du jour présent, Dieu soit béni. « Dans le soleil de tous nos ans, Dieu soit béni. « Dans nos hivers et nos printemps, Dieu soit béni. « Quand vient le temps des cheveux blancs, Dieu soit béni.
« Jésus-Christ, le Seigneur, « Apprends-nous, comme toi, à bénir sans cesse « Le Dieu de tendresse.
Tables magnifiquement décorées
Les tables sont magnifiquement dressées autour desquelles les élues du jour sont rassemblées. Un menu de choix nous est servi ; la joie et la bonne humeur sont de la partie !
Dans l’après-midi nous nous retrouvons pour partager quelques souvenirs et visionner un film Net for God : « Vivre, Jouer, Aimer ».
Mais le moment de partir est vite là. Pour notre plus grande joie, et la leur… nos trois sœurs de l’EHPAD de Villerest (près de Roanne) ont pu venir, amenées par Irène, mais elles doivent repartir sans tarder, car la route est longue… et la fatigue est là…
C’est une immense action de grâce qui monte au cœur de chacune pour avoir vécu une telle journée.
Marie Nathanaël
Voir la vidéo :
Depuis 40 ans, Mary et Michel Viénot partagent une passion, celle du théâtre comme un lieu de rencontre et de partage avec la pauvreté et la fragilité. Après des années fondatrices dans le mouvement ATD Quart Monde, ils décident de lancer leur propre compagnie, peu de temps après la naissance de leur fils Igor, handicapé mental. À travers leurs spectacles, la foi se fait l’expression de la vie et se dit avec humour, humanité, simplicité et profondeur.
Depuis mars 2016, l’Association des Enfants de Bobo a mis en place un jardin avec irrigation goutte à goutte. Pour une meilleure exploitation et rentabilité de ce jardin, l’association a financé également la formation d’un jardinier. Le 28 février, ce jeune reçoit une attestation de fin de formation en pratique et en théorie sur le site du jardin.
Quelle est la particularité de ce jardin ? Le jardinier n’utilise que le fumier et particulièrement l’engrais organique fabriqué avec un mélange de fiente de poule avec de la dolomie et moins de bouse de vache qui attire les termites. Les plantes, en cas d’attaque par les parasites, sont traitées avec du piment, du tabac, de l’ail, de la poudre de graines de neem. Les légumes sont donc des légumes Bios.
Qui sont les bénéficiaires ? Nous avons des commandes de particuliers. Par exemple, une dame vient tous les 15 jours faire sa provision de légumes. Le Carmel en prend de temps en temps pour sa cantine ou la communauté. Les sœurs des communautés de passage au CEB en achètent aussi. Les parents d’élèves s’approvisionnent en petites quantités dès que les légumes sont disponibles. Les dimanches, certaines femmes s’approvisionnent après la messe.
Ce que nous entendons des clients lors de l’achat : « Vos légumes se conservent pendant longtemps ! » – « Ceux que j’achète au marché ne durent pas » – « Le goût est différent ».
Nous vous invitons à adhérer à l’association pour soutenir ce jardin aux vertus naturelles !
Le pensionnat de Toussiana vient d’avoir 10 ans d’existence. Il accueille actuellement 60 jeunes de la 6e à la 3e. Une extension semble s’imposer avec l’ouverture du Second cycle au Collège moderne, tenu par les Frères des Écoles Chrétiennes. Des démarches sont en cours. Projet à suivre…
Voici maintenant cinq ans que nous cheminons, Petites Sœurs de la Sainte Enfance / Chemin Neuf. Ensemble, nous avons entrepris un « Chemin d’alliance ».
Pour tout vous dire, sans entrer dans des détails compliqués (juridiques, canoniques, administratifs), les communautés de France étant vieillissantes, nos responsables de congrégation ont entrepris de longues démarches auprès de cette communauté.
Aujourd’hui une petite communauté du Chemin Neuf habite dans les murs du 12 rue Commandant Charcot ; elle partage notre vie quotidienne, la prière, les tâches de la maison qui deviennent lourdes vu la moyenne d’âge. Elle reste bien communauté du Chemin Neuf et nous restons bien Petites Sœurs de la Sainte Enfance.
Et pourtant, la vie est là !
Au-delà des misères inhérentes à l’âge, la grande communauté reste ouverte au monde, aux événements… C’est un lieu qui accueille volontiers familles, amis et connaissances (peut-être en êtes-vous ?) pour un repas, une visite ou toute autre chose.
Certaines d’entre nous poursuivent une mission selon leurs possibilités : soutien scolaire, présence aux gens de la rue, visites de résidants dans les EHPAD environnants, service paroissial, engagement dans diverses associations (CCFD – Partage…).
La présence de nos sœurs du Chemin Neuf nous vaut souvent la visite de membres de leur communauté, ce qui nous ouvre à l’universel et à l’Unité qui est leur spécificité. Leur joyeuse présence nous apporte un air de jeunesse et une connivence s’établit entre toutes.
Notre richesse commune : notre appartenance à Jésus-Christ !
Le projet de Construction du Centre Etienne Bedoin après plusieurs années de réflexion, de recherches financières est devenu enfin une réalité. Le centre se situe au secteur 29 de la commune N° 7 de Bobo-Dioulasso. Un quartier périphérique de la ville qui a connu une extension rapide ces dernières années.
La voirie n’ayant pas encore tracé de route, c’est aux habitants du quartier de le faire. Pour accéder au Centre Etienne Bedoin beaucoup de détours sont nécessaires…
À présent le repérage du centre est facile : le château d’eau d’une hauteur de 14 m en est l’indicateur.
À l’intérieur de la clôture, une végétation verdoyante d’arbres divers vous accueille et l’on peut découvrir l’école maternelle, la salle polyvalente qui servira à diverses activités pour l’école et les gens du quartier, les sanitaires ; à l’est, la maison d’habitation de la communauté et à proximité une trentaine de panneaux solaires qui permettent de faire monter l’eau dans le château d’eau qui approvisionne tout le centre sans oublier la Borne fontaine qui est au service de la population.